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Gouvernance par les Politiques : En finir avec les Tickets

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Gouvernance par les Politiques : En finir avec les Tickets

Les revues manuelles sont le goulot d'étranglement de la livraison moderne. La gouvernance par les politiques résout ce problème en encodant vos règles organisationnelles dans des vérifications automatisées.

Qu'est-ce que l'Open Policy Agent (OPA) ?

OPA est un moteur de politique généraliste et open-source. Dans Kubernetes, il est souvent utilisé via Gatekeeper pour appliquer des standards lors de la phase d'admission.

Exemples d'application de politiques

  • Provenance des images : N'autoriser que les conteneurs provenant de registres approuvés.
  • Contraintes de ressources : S'assurer que chaque déploiement a des limites CPU/Mémoire définies.
  • Exigences de labels : Imposer les labels "owner" et "cost-center" pour toutes les ressources.
  • Sécurité Ingress : Empêcher plusieurs services d'utiliser le même nom d'hôte.

Pourquoi cela libère la vitesse

Au lieu d'attendre qu'une équipe sécurité examine un fichier YAML, les développeurs reçoivent un feedback immédiat du serveur API. Si une ressource viole une politique, elle est rejetée avec une explication claire.

Rendre cela utilisable : cycle de vie et exceptions

La gouvernance ne passe à l’échelle que si elle est transparente :

  • Versionnez les politiques comme du code, avec revues et changelog.
  • Prévoyez un mode audit/dry-run avant l’enforcement, pour éviter de casser les équipes du jour au lendemain.
  • Définissez un workflow d’exception (dérogation limitée dans le temps, justification, owner, date d’expiration) pour éviter les contournements.

Où appliquer les politiques

OPA ne se limite pas à l’admission Kubernetes. Cas d’usage enterprise fréquents :

  • contrôles de politiques en CI (avant merge)
  • contrôles de politiques sur Terraform/IaC
  • décisions d’accès au niveau API Gateway

Comment le déployer en sécurité

Le policy-as-code fonctionne mieux avec une adoption graduelle :

  1. Commencer par 5–10 règles à forte valeur (pas de buckets publics, limites de ressources obligatoires, images approuvées).
  2. Démarrer en mode audit pour mesurer les violations et identifier les exceptions légitimes.
  3. Enforcer sur les nouveaux workloads avant de rétrofitter les namespaces legacy.
  4. Packager les policies avec les templates (golden paths) pour éviter les erreurs côté équipes.

Pièges fréquents

  • Politiques trop génériques : les équipes ont besoin de messages actionnables (« définir resources.limits »).
  • Pas de tests : une policy cassée peut bloquer la livraison ; traitez les policies comme du code (tests + CI).
  • Exceptions “fantômes” : des dérogations non gérées créent une dette de risque ; toujours limitées dans le temps et tracées.

Ce qu’il faut mesurer

  • taux de violations dans le temps (doit diminuer)
  • temps moyen pour corriger une violation (qualité du feedback)
  • nombre d’exceptions actives et leur ancienneté

Conclusion

L'automatisation de la gouvernance avec OPA/Gatekeeper déplace la sécurité vers la gauche (Shift Left). Elle offre aux développeurs l'autonomie tout en donnant à la direction l'assurance que tous les déploiements sont conformes aux standards de l'entreprise.

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