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FinOps : Pourquoi le Tagging n'est que le Début

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FinOps : Pourquoi le Tagging n'est que le Début

La plupart des initiatives FinOps commencent et s'arrêtent au marquage (tagging). Bien que la visibilité soit cruciale, le tagging seul ne réduit pas votre facture. La véritable économie du cloud nécessite des changements opérationnels et une discipline architecturale.

Les Limites du Tagging

Le tagging vous dit qui dépense de l'argent, mais il n'empêche pas le gaspillage. Vous pouvez avoir un cluster parfaitement tagué qui reste sur-provisionné à 80%.

Vers un FinOps Opérationnel

  1. Le Right-sizing comme habitude : Utilisez des outils comme le Vertical Pod Autoscaler (VPA) pour faire correspondre les ressources à l'usage réel.
  2. Orchestration d'Instances Spot : Tirez parti des instances à prix réduit pour les workloads sans état (stateless) et le traitement par lots.
  3. Nettoyage Automatisé : Supprimez automatiquement les disques non attachés, les vieux snapshots et les load balancers inactifs.
  4. Efficacité Architecturale : Choisir le Serverless ou les services managés n'est pas seulement une question de rapidité ; c'est aussi transférer la charge de l'optimisation au fournisseur.

Rendre cela reproductible via la plateforme

Le FinOps opérationnel s’installe lorsqu’il est intégré aux workflows du quotidien :

  • golden paths qui appliquent les tags obligatoires et des defaults d’allocation
  • garde-fous (quotas, alertes budget) qui empêchent le gaspillage évident
  • feedback coût dans la boucle développeur (commentaires PR, dashboards par service)

Quoi suivre

  • coûts unitaires (par requête, par job, par dataset)
  • coût de la fiabilité (sur-provision vs. risque SLO)
  • gains reliés à des actions concrètes (rightsizing, cleanup, scheduling)

Quick wins qui payent souvent vite

Si vous cherchez des résultats dès le premier mois, concentrez-vous sur des actions à faible risque :

  1. Planifier l’arrêt du non-prod hors horaires : des environnements dev/test allumés 24/7 sont des tueurs silencieux de budget.
  2. Éliminer les “zombies” automatiquement : load balancers inutilisés, disques orphelins, snapshots anciens, NAT gateways idle.
  3. Right-sizer les defaults : partir de templates requests/limits et ajuster avec une télémétrie réelle.

Pièges fréquents

  • Optimiser sans ownership : assigner la responsabilité des coûts par produit/équipe.
  • Chasser les petites économies : attaquer les 2–3 plus gros drivers (Kubernetes, data, réseau).
  • Casser la fiabilité : mesurer les économies par rapport au risque SLO, pas seulement en euros.

Un plan de déploiement simple

  1. Rendre les coûts visibles là où travaillent les équipes (dashboards + revue hebdo).
  2. Encoder les basiques dans des golden paths (tags, budgets, quotas).
  3. Mener un sprint d’optimisation focalisé et documenter le playbook.

Conclusion

Le FinOps n'est pas un rapport mensuel ; c'est une discipline d'ingénierie. En intégrant les considérations de coût dès la conception et l'exploitation de vos plateformes, vous passez du "payer pour ce que vous provisionnez" au "payer pour ce dont vous avez besoin".

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